Mésambria 1202 – Campagne de la Loutre (ép. 03)

Publié le par Heuhh

Voilà la suite de notre campagne à Vampire Dark Ages.
Mésambria 1202 – Campagne de la Loutre (ép. 02)

Andrinople 1202 - Campagne de la Louttre (ép. 01)

Messambria 1202 – Campagne de la Loutre (ép. 04)

PJ :     
- Hadrien Monomaque
- Ivan Obertus
- Eleanor

"L’entrevue avec Eleanor m’avait plutôt inquiété, je me sentais bien seul dans cette mystérieuse ville. J’avais l’impression qu’Ivan pouvait être un allié de confiance, il semblait lui-même enquêter sur des évènements ici à Mesambria. Je décidais donc de le retrouver au plus vite et de le prévenir s’il n’était pas au courant de tout cela.

Je me doutais qu’il avait du retourner au monastère après s’être fait refouler la veille. Je me dirigeais donc vers cette immense bâtisse qui correspondait aussi à la demeure du sire de la belle. Arrivé là bas, je me retrouvais devant le même portier malotrus, point de trace de carriole, mais elle pouvait être garée à l’intérieur.


Je demandais au portier de me conduite au maitre des lieux et tant qu’à faire à Ivan. Il me dit que cela tombait bien car ils étaient ensemble. Entrant dans la cour, je vis le serviteur de mon « ami », je décidais de me le mettre dans ma poche et de l’avertir des risques que l’on prenait ici. Au début, il avait encore de sa hargne et de son arrogance que l’on ne trouve que dans les grandes villes. Quand même, parler ainsi à un Vampire, quel impudent ! Mais ce n’était pas grave, à force de discussion je sus mettre mon talent d’orateur en marche et ainsi amadouer le sauvage valet. Je lui fis tourner bride pour être prêt à fuir si les choses tournaient mal et que nous devions partir au plus vite (quel devin je fus).


Je suivis le portier dans le plus grand bâtiment de ce monastère qui ressemblait plutôt à un château fort. A peine étions nous entré dans le hall que j’entendis des bruits étranges venant de l’étage, des gémissements. Je partis en courant enjoignant le moine de me suivre, arrivée devant la porte, j’ouvris et je fis irruption dans la pièce. Trouvant un Ivan empli de rage devant un moinillon apeuré à genou, voyant le regard que me lança le guerrier, je pris mon air le plus innocent et tentais de dialoguer. Malheureusement, il ne semblait point enclin à m’écouter et voulait voir tout le monde dehors. Je l’aidais à faire sortir le portier, mais lui expliquais de manière « très » persuasive que j’étais là pour l’aider.

Il m’écouta et nous pûmes commencer à nous expliquer avec le moinillon qui continuait d’être aux abois. Ivan me dit qu’il avait obtenu toutes les réponses et que l’on pouvait le laisser partir. Bloquant la porte, je lui demandais donc s’il lui avait parlé du vampire qui habitait ses murs. Bien sûr, j’usais d’un langage plus détourné pour ne pas parler clairement de notre état devant un étranger. Cette nouvelle eu pour effet d’étonner grandement mon interlocuteur, mais alors que je m’apprêtais à continuer mes explications, le moine s’enfuit et se défenestra échappant de justesse à Ivan.

Déçus, nous sortîmes tranquillement, il vérifia s’il était réellement mort, et nous nous hissâmes dans sa carriole, alors que je passais devant et que son serviteur m’accueillis sans m’invectiver, je sentis que le Sieur Obertus fut réellement surpris de ce manque de réaction. J’avais marqué des points auprès de son serviteur et en rajoutait une couche en glissant un « Vous aviez raison, votre maitre se débrouille très bien tout seul ». Bien sûr en croisant un des moines qui accourait vers le blessé, je lâchais un dédaigneux « le suicide est un pêché, il finira en enfer ».


http://ilyaunsiecle.blog.lemonde.fr/files/2008/06/aivazovsky-constantinople.1214285040.jpgJe fournis à Ivan Obertus les détails de ce que j’avais appris jusqu’à présent, je lui proposais d’aller voir la bonne muette du domaine de Valens. Malgré l’heure tardive, il me semblait que cette piste n’était pas à négliger. Nous toquâmes à sa porte et bien qu’effrayée elle nous ouvrit. Durant la discussion nous apprîmes qu’elle servait deux hommes, qu’elle voyait plus rarement l’un d’entre eux, et jamais de jour. Un nouveau Vampire dans cette petite ville, cela était bien étrange, cela montait donc le total à 3 Vampires et aucun n’était répertorié dans le registre d’Octave. Elle nous apprit qu’un homme venait d’Andrinople tout les ans, je pensais bien sûr à Christofor en lui posant cette question. Enfin, elle nous révéla que les deux hommes étaient partis il y a une semaine maximum.


Nous fûmes interrompus par un voisin étonné du vacarme que nous avions produit pour réveiller la bonne. Nous partîmes l’assurant que tout allait bien et que nous en avions fini avec elle et surtout qu’elle était en bonne santé alors que nous la quittions (il vaut mieux toujours avoir des témoins). Sur ce, avec Ivan nous nous dirigeâmes vers la veuve désireux d’en savoir plus.


Arrivés à sa demeure, nous la voyions dos à sa fenêtre aux prises avec un homme, Ivan réagi promptement et sauta sur son balcon du premier étage. Là il fit face à un homme qui se transforma en créature ignoble et qui hurla à tue tête, alors que je me ruais à l’intérieur, je croisais Eleanor paniquée qui s’enfuyait, je la calmais pour comprendre, elle m’expliqua que c’était son frère, que nous étions des démons et qu’ils devaient nous tuer. J’entendis des bruits au rez-de-chaussée, le combat avait sûrement pris suite au bas du balcon. Quand on arrivait avec Eleanor, le frère était encastré dans la carriole, un certain Zlatan. Je lançais des appels au calme afin de discuter de manière civilisée, mais Ivan ne voulait rien entendre alors que Zlatan s’enfuit aussi rapide qu’un lièvre.

Après qu’Ivan eu compris qu’il ne pourrait pas le rattraper et que nous ayons calmé la maisonnée qui se réveillait, nous proposâmes à Eleanor de lui expliquer ce qu’il se passait ici (et inversement). Elle fit un détour je ne sais où et nous lui racontâmes ce que nous étions tout les trois, et que nous ne ressemblions sûrement pas à des démons. Par contre, nous lui expliquâmes qu’il y avait des us et coutumes et qu’il était extrêmement dommage qu’elle ne soit au courant de rien. Nous lui expliquâmes qu’il était dangereux qu’elle reste non inscrite à la Curie et que cela pouvait lui valoir la mort, c’était une des première chose à faire. Elle accepta finalement de nous accompagner et de dormir dans les sous sols de la Curie afin de s’inscrire au plus tôt dans les registres d’Octave."

Publié dans JDR

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